Voilà un rapport qui date de septembre 2007 et qui n’a pas dû échapper (on le souhaite) à nos élus locaux puisqu’il émane du service des études juridiques de la Haute Assemblée qui est sensée représenter les collectivités locales.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à la lecture de ce document, on comprend mieux le silence de violette dont ont fait preuve les partisans des ordinateurs de vote.

Je ne peux que vous recommander de lire ce rapport qui prouve, que rien n’est perdu dans notre combat et que, contrairement à ce qu’on voudrait faire croire, ce n’est pas simplement à nous de dire pourquoi nous refusons les machines à voter (et ça nous savons le faire), mais c’est plutôt aux partisans de l’opacité de s’expliquer et de nous démontrer quels sont les avantages de ces machines.

Enfin, je ne résiste pas à l’envie de vous citer la conclusion de la note de synthèse :

De façon générale, le vote électronique ne paraît pas répondre aux espoirs qu’il a nourris. La Suisse, où l’instauration du vote par Internet s’effectue de façon très pragmatique et répond a priori à un réel besoin puisque les citoyens sont appelés à se rendre aux urnes plusieurs fois par an, semble cependant constituer une exception.

Sans commentaires...

Où plutôt qu’en pense la municipalité ?